IMPORTANCIA DE CARACTERIZAR RESIDUOS DOMÉSTICOS EN LA FUENTE: CASO DE UNA COMUNIDAD DE EL CONSEJO, VENEZUELA

Abstract

La producción y composición de residuos sólidos en zonas residenciales de la población de El Consejo fueron evaluadas mediante la metodología de muestreo en la fuente, recomendada por la Organización Panamericana de la Salud. Se consideraron dos tipos de viviendas, que reflejan condiciones socioeconómicas distintas de sus moradores: casas y ranchos. La tasa promedio de producción de residuos per cápita en las casas (110,4 g/persona/día) fue el doble que la correspondiente a los ranchos (53,2 g/persona/día). Ambas tasas son drásticamente menores que las registradas en el municipio en 2007 (800 g/persona/día) y en otros estudios de esta naturaleza (300-650 g/persona/día), posiblemente debido a un menor poder adquisitivo de las familias dada la hiperinflación que experimenta el país. La producción en días no laborables del fin de semana para las casas fue de 144,6 g/persona/día y desciende a 89,9 g/persona/ día en los días laborables. Esto confirma la necesidad de considerar una semana completa de muestreo diario continuo, como mínimo, al corroborarse una significativa variación en la tasa de producción de residuos en este lapso. Las casas generan una mayor gama de componentes (15 categorías) que los ranchos (6 categorías). Los restos de alimentos representan más del 60% del total de componentes generados, en ambos tipos de vivienda, siendo materiales aprovechables por medio del compostaje. Las bondades del muestreo en la fuente son resaltadas pues permite obtener patrones de difícil detección mediante otros tipos de muestreo, y conocimiento útil para la elaboración de campañas educativas de aprovechamiento de los residuos a nivel de familia.

The production and composition of solid waste in residential areas of the town of El Consejo were evaluated by using the source sampling methodology recommended by the Pan American Health Organization. Two types of contrasting dwellings were considered and which reflected different socioeconomic conditions of their inhabitants: houses and shacks. The production rate of waste per capita in houses (110.4 g/person/day) was double than that of shacks (53.2 g/person/ day). Both rates are drastically lower than what was registered in the municipality in 2007 (800 g/person/day) and in other studies of this nature (300-650 g/person/day), possibly due to the lower purchasing power of families as a result of the hyperinflation experienced in the country. Waste production during the nonworking days of the weekend for houses was of 144.6 g/person/day and this figure drops to 89.9 g / person / day on weekdays. This result confirms the requirements for undertaking at least a complete week of continuous daily sampling because a significant variation in the rate of waste production in this period was corroborated. Houses generate a greater range of components (15 categories) than shacks (6 categories). Food leftovers represent more than 60% of the total of components generated in both types of housing and are materials that may be used for composting. The benefits of sampling at the source are highlighted since they allow researchers to obtain patterns that are difficult to detect through other types of sampling. In addition, they are a useful means of knowledge for the elaboration of educational campaigns for the treatment of waste at the family level.

La production et la composition de déchets solides dans des zones résidentielles du village de El Consejo ont été évaluées en utilisant la méthodologie de l’échantillonnage à la source recommandée par l’Organisation Panaméricaine de la Santé. Deux types de logements ont été considérés, lesquels reflètent des conditions socioéconomiques de leurs résidents : des maisons et des bidonvilles. Le taux moyen de production de déchets per capita dans les maisons (110,4g/ personne/jour) a doublé celui des bidonvilles (53,2g/personne/jour). Tous les deux taux ont été radicalement inférieurs à ceux registrés dans la municipalité en 2007 (800g/personne/ jour) et dans d’autres études de cette nature (300-650g/personne/jour), probablement dû à un pouvoir d’achat plus bas chez les ménages à cause de l’hyperinflation expérimentée dans le pays. La production pendant les jours non ouvrables de la fin de semaine pour les maisons a été 144,6g/personne/jour et elle descend à 89,9g/personne/jour pendant les jours ouvrables. Ce résultat confirme le besoin de considérer une semaine continue d’échantillonnage, au minimum, car une variation significative a été corroborée dans le taux de production de déchets dans cette période. Les maisons génèrent une gamme de composants majeure (15 catégories) à celle générée par les bidonvilles. Les restes de nourriture représentent plus de 60% de la totalité des composants générés, dans les deux types de logements, ces matériaux étant utilisables à travers le compostage. Les bénéfices de l’échantillonnage à la source sont soulignés car il permet d’obtenir des patrons de détection difficile au moyen d’autres types d’échantillonnage et d’autres connaissances utiles pour l’élaboration de campagnes éducatives pour l’utilisation des déchets au niveau de ménages.